« S’accorder au rythme de la vie »

C’est pleine de joie que je reviens du stage Confiance enseigné avec tendresse et courage par Manon Verheyden et Yves Dallavalle.

Parmi les trésors offerts avec tant de générosité pendant ces journées riches et intenses, quelques perles vont briller encore longtemps.

L’une d’entre elle brille en ce moment d’un éclat plus soutenu, elle parle du rythme de la vie.
« S’accorder au rythme de la vie» est une phrase déjà entendue, une de ces phrases qu’on aime bien garder dans son coffre à trésors où ses mots évocateurs ouvrent sur une promesse.
Qu’est-ce au juste, le rythme de la vie ?
Avec précision et acuité, Marie-Laurence a donné de la chair à cette phrase un peu nébuleuse quand on reste dans la fascination qu’elle exerce, fascination pour un rythme qu’on imagine celui de la ronde des sphères célestes, rêvé et gardé par paresse dans une confortable inaccessibilité.

En réalité, « S’accorder au rythme de la vie » c’est beau et simple comme bonjour. C’est juste coïncider exactement, précisément, avec ce qui se passe à chaque instant, coïncider avec chacune des manifestations de la vie ici maintenant, sans le moindre écart. Danse rapprochée. Un avion passe, un avion passe. Un rais de soleil, un rais de soleil. Une douleur, une douleur. Une inquiétude, une inquiétude. Un serrement de coeur, un serrement de coeur.

Coïncider exactement avec le ballet des multiples manifestations de la vie, suivre leur apparition et leur disparition, leur durée ou leur soudaineté, leur densité ou leur légèreté, la façon dont elles se répondent ou s’entrechoquent, leur intensité ou leur ténuité. Grâce à notre corps ouvert sur le monde par tous nos sens, nous sommes déjà accordés au rythme de la vie, nous sommes déjà dans la danse. La méditation nous offre le luxe de nous laisser porter par le mouvement de cette danse et d’apprécier ces moments où « s’accorder au rythme de la vie » prennent chair et deviennent réalité.

Merci Marie-Laurence de nous avoir montré ce beau chemin de la confiance !