Sans doute parce que je désespérais d’arriver à entrer pleinement en rapport avec cette chose dans le creux de ma poitrine, le cœur.
J’avais beau suivre les instructions à la lettre, rien de rien.
Puis, un jour, une phrase énoncée pendant la pratique par Fabrice Midal m’a indiqué un chemin.
«Voir qu’il est difficile de se relier à son cœur est déjà une modalité de rapport à son cœur.»
Cette phrase m’a détendue, au fond il n’y avait rien à réussir, juste accueillir ce qui est, tel qu’il est.
A partir de ce jour, j’ai pu donner droit à cette modalité-là, mais aussi à d’autres qui sont doucement apparues.
Il me fallait prendre le temps d’apprivoiser ce qui m’est à la fois le plus caché et le plus propre.
Au fond, la désobstruction du cœur était à l’œuvre depuis la première pratique même si je ne le voyais pas.